Les frites en première place 

Que trouve-t-on forcément dans l’assiette des Belges ? Des frites, évidemment ! D’après une étude récente d’Edenred menée auprès de plus de 2.500 répondants, quatre Belges sur dix mangent des frites au moins une fois par semaine et un sur dix en consomme même encore plus souvent. Près de la moitié (49 %) des Belges se disent néanmoins attentifs à ce qu’ils mangent, que ce soit pour en matière de santé, de durabilité ou de budget. La culture culinaire belge vise donc un juste équilibre entre tradition et nouvelles habitudes.

Des traditions toujours bien ancrées

Les classiques restent omniprésents dans la gastronomie belge. 44 % des Belges déclarent être attachés aux plats traditionnels, ce que confirme le top 5 de leurs plats préférés : steak-frites ; poulet, frites- compote ; carbonnades ; stoemp ; et vol-au-vent. Une constante : les frites. 43 % des Belges les préparent chez eux à la friteuse, 22 % utilisent un Airfryer ou un four et 35 % vont les acheter à la friterie.

Attention portée à la santé et au budget

Bien que les Belges aiment se faire plaisir, ils se soucient aussi de leurs habitudes alimentaires. À noter que 16 % d’entre eux font leurs courses tous les jours, souvent dans le but de garder le contrôle sur leur budget, même si ces achats quotidiens leur coûtent parfois plus cher.

Le poisson et les aliments végétariens gagnent du terrain

Le traditionnel « poisson du vendredi » tend à disparaître : à peine 4 % des Belges respectent encore cette coutume. 63 % mangent néanmoins du poisson, mais pas à un jour fixe. Le prix reste le principal frein pour beaucoup : 18 % ne mettent que rarement du poisson à leur menu en raison de son prix trop élevé. Les Belges se tournent par ailleurs de plus en plus vers les alternatives végétales : un sur quatre prévoit au moins un repas végétarien par semaine, sans pour autant se dire végétarien.

Patrick Langlois, Managing Director chez Edenred BeLux, déclare : « Les Belges veulent consommer davantage de poisson ou d’alternatives végétariennes, mais le prix constitue un obstacle majeur. Les chèques-repas peuvent réellement faire la différence : ils offrent davantage de possibilités de faire des choix sains, tant au magasin qu’au restaurant ou lors d’achats en ligne. »

À domicile, à la friterie ou en livraison

Un Belge sur quatre opte chaque semaine pour un plat à emporter ou livré à domicile, surtout le vendredi et le samedi soir. Grâce aux chèques-repas, cela est aujourd’hui possible aussi bien à la friterie que via des commandes en ligne dans de nombreux restaurants. « Comme la valeur maximale du chèque-repas passera, dès le 1^er janvier 2026, à 10 euros, les employeurs disposent, en outre, d’un outil supplémentaire pour soutenir concrètement leurs travailleurs au quotidien. »

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