Les cartes disparaissent des portefeuilles des Belges qui en comptent désormais au maximum 5 quand un sur trois opte résolument pour le paiement mobile
Le paiement mobile s’impose comme la nouvelle norme: un jeune sur deux laisse déjà ses cartes de paiement à la maison

Le portefeuille des Belges s’amincit. Non pas parce qu’ils ont moins à dépenser, mais parce qu’il contient moins de cartes. Une nouvelle étude menée par Edenred Belgique auprès de 2 300 répondants révèle que la moitié des Belges n’ont plus que cinq cartes dans leur portefeuille, tous types de cartes confondues - cartes de paiement, cartes de fidélité, cartes d’identité et cartes essence. Seul un sur dix déclare encore en avoir plus de dix. L’explication ? De plus en plus de Belges comptent sur leur smartphone pour faire le travail.
Aujourd’hui, trois Belges sur dix préfèrent le paiement mobile à la carte. Chez les 18-34 ans, cette proportion grimpe même à un sur deux. Et la tendance ne se limite pas aux paiements : de plus en plus d’utilisateurs stockent également leurs cartes de manière numérique sur leur smartphone. « Nous assistons à un véritable changement de comportement », explique Patrick Langlois, Managing Director Edenred Belux. « Les Belges conservent encore quelques cartes sur eux, mais de moins en moins. Tout ce qui peut migrer vers le smartphone y trouve naturellement sa place, des chèques-repas, pour lesquels des millions de transactions ont déjà eu lieu, aux cartes de fidélité. »
Que reste-t-il dans nos portefeuilles ?
La carte bancaire traditionnelle reste la grande incontournable que presque tous les Belges gardent sur eux. Viennent ensuite la carte d’identité, la carte de chèques-repas, le permis de conduire et la carte de crédit. Mais de nombreux Belges conservent désormais au moins l’une de ces cartes aussi en version numérique sur leur téléphone. Les plus fréquemment dématérialisées sont les cartes de fidélité (64 %), les cartes bancaires (59 %) et les cartes de chèques-repas (40 %). Les jeunes privilégient, quant à eux, surtout les applications pour stocker leurs moyens de paiement, leurs chèques-repas et leurs billets d’événements.
Plus sûr et plus pratique
Les jeunes estiment que le paiement mobile est plus sûr, car leur téléphone est mieux protégé et toujours à portée de main. Jusqu’à 34 ans, une personne sur deux préfère le smartphone à la carte ; chez les plus de 50 ans, c’est le cas d’une personne sur quatre. Le type d’achat entre aussi en ligne de compte : les jeunes utilisent plus volontiers leur téléphone pour les petits paiements.
Le principal atout perçu du paiement mobile reste la facilité. Le smartphone est toujours à portée de main et un simple geste suffit. Les Belges citent aussi la rapidité et le fait de ne plus risquer d’oublier leur carte comme des avantages majeurs. Chez les hommes, l’argument du « toujours sur soi » pèse plus lourd que chez les femmes.
Les consommateurs considèrent les commerçants qui acceptent le paiement mobile comme modernes (65 %), innovants (60 %) et professionnels (40 %). Chez un jeune sur trois, cela renforce même la confiance dans le commerçant.
« Pour les consommateurs, le paiement mobile est un signe clair qu'un commerçant se soucie de l'expérience client », explique Patrick Langlois. « Cela contribue à donner une image positive et moderne des commerçants, en particulier auprès des jeunes générations. Edenred les soutient pleinement dans cette démarche, notamment en permettant l'utilisation des chèques-repas via smartphone. »
Où et quand payons-nous avec notre téléphone ?
Les paiements mobiles s’effectuent le plus souvent en ligne, via le smartphone. Plus de la moitié des Belges (53 %) utilisent leur téléphone pour régler des achats sur Internet, qu’il s’agisse de vêtements, de billets de concert ou d’abonnements à des services de streaming. En deuxième position arrive un contexte plus inattendu : les échanges entre proches. Près d’un Belge sur deux (49 %) se sert de son smartphone pour rembourser ou transférer de l’argent à des amis ou à des membres de sa famille. Les jeunes (18-34 ans) en particulier considèrent les applications comme une évidence pour partager l’addition ou rembourser un repas. Viennent ensuite les achats plus classiques, comme dans les restaurants et cafés (33 %) ou les supermarchés (32 %). Ces chiffres montrent que le paiement mobile ne se limite plus à la caisse : il s’impose aussi dans les échanges sociaux et les habitudes d’achat en ligne des Belges.
D’autre part, 35 % des Belges déclarent payer rarement ou ne jamais payer avec leur téléphone, une proportion dominée par les plus de 55 ans.
Le Belge hybride : entre carte et appli
L’étude révèle que les Belges adoptent désormais un mode de paiement hybride : carte, smartphone et, parfois encore, un peu d’argent liquide. Ce mélange varie selon l’âge et la région, mais la tendance est claire : le smartphone s’impose comme le centre de gravité des paiements et des cartes. « Les Belges restent attachés à leurs habitudes, mais optent clairement de plus en plus pour des solutions innovantes leur permettant d’améliorer leurs expériences d’achat et donc leur confort », conclut Patrick Langlois. « Pour beaucoup d’entre eux, le paiement digital est plus rapide, plus pratique et devient peu à peu aussi naturel que le paiement sans contact par carte. Notre rôle est de veiller à ce que le paiement mobile soit fluide et sécurisé partout, pour les jeunes comme pour les moins jeunes. »
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